Activités de Lyon d'Abord en 2018 1er semestre

Janvier 2018

Les voeux de nouvelle année de l'association

Nous nous sommes tous retrouvés à la cérémonie des voeux de notre Président pour tirer les rois en dégustant la galette des rois et quelques bulles fraîches

Janvier 2018

Les Compagnons du Devoir à Vaise

Marius COUAVOUX Prévôt de la Maison des Compagnons du Devoir, nous a exposé les facettes des deux institutions, celle des Compagnons du Devoir et celle du Tour de France

Nous avons découvert les règles des ces Maisons laborieuses, leurs valeurs :

le partage, le voyage, la rencontre, la générosité, la solidarité

Elles proposent des formations aux jeunes leur permettant de devenir artisans et artistes du savoir-faire, des professionnels recherchés tant pour leurs compétences que pour leurs qualités humaines

Nous avons pu déjeuner avec les Compagnons au sein de leur salle à voûtes

photo Gérard Fugier

Février 2018

Les carillons au cours des siècles

Conférence de Jean-Bernard LEMOINE, Carillonneur d'Annecy, Carillonneur Honoraire de Lyon, qui nous a fait vivre au travers d'un diaporama à l'ancienne avec des diapositives, l'histoire des carillons depuis les cloches chinoises d'il y a 4000 ans aux carillons lyonnais et aux fondeurs de cloches. Il nous a fait traverser le monde de la cloche profane à l'époque des soviets.

Mars 2018

Assemblée Générale statutaire

Le bureau de l'association présente toutes les activités de l'année 2017 grâce aux nombreuses photos de Gérard Fugier. Puis expose le bilan comptable, fait l'état des adhésions. Puis l'assemblée procède au vote des nouveaux administrateurs qui ont bien voulu se porter candidats

L'AGO est suivie d'une conférence sur les "Dynasties Lyonnaises

Par Bernadette ANGLERAUD, docteur et agrégée en histoire qui nous a retracé le parcours de ces grandes familles patronales lyonnaises, dont certaines se sont imposées sur plusieurs générations, en régnant tant sur des secteurs traditionnels comme la soierie que plus novateurs comme la chimie ou l'automobile dans un "LYON" qualifié un temps de "Manchester français" s'imposant au fil des XIXème et XXème siècles comme une grande cité industrielle : les familles Gillet, Guimet, Berliet, Lumière ou bien encore Mérieux

Le pot de l'amitié nous a permis de continuer à échanger avec notre conférencière

Mars 2018 : Conférence "L'eau à LYON, toute une histoire"

photos Gérard Fugier

Robert JONAC, historien, ancien de la société Véolia, nous a conté comment, depuis la fondation de Lugdunum jusqu'à nos jours, la ville de LYON a tenté de résoudre le problème de l'alimentation en eau de ses habitants

Des fabuleux aqueducs aux installations modernes, l'approvisionnement de la cité a été une longue quête jalonnée de recherches, de projets utopiques, d'initiatives hardies, d'échecs et de réussites

Un aspect méconnu de l'histoire de la ville que nous avons découvert pendant son exposé

photo Gérard Fugier

Avril 2018

L'Église Saint-Paul

Cette visite guidée par Jean-Paul BRUSQ nous a livré bien des secrets de cette église, classée monument historique, l'une des trois plus anciennes de Lyon, et sans doute, l'une des plus riches dans la mémoire du patrimoine de la ville

Nous avons observé en détails la magnifique "tour-lanterne" du XIIIème siècle, protégée par son imposant clocher qui abrite un carillon de 11 cloches

Construite vers 549 par l’évêque de Lyon Saint-Sacerdos, qui voulait fonder un monastère d’hommes, elle fut ensuite endommagée par les Maures en 732, puis restaurée au début du IXe siècle par l’archevêque Léidrade puis au XIème et XIIIème siècles, puis à l'époque gothique

Nous avons découvert ses voûtes où se mêlent arts roman et gothique, ses vitraux modernes dont ceux de Bégule, ses anges musiciens, ses tableaux anciens

Mai 2018

La Cressonnière de Vaise, un écosystème à Lyon

Pour cette visite "nature", nous avons été très surpris de nous retrouver juste au-dessous de l'autoroute d'entrée Nord du tunnel de Fourvière dans l'ancien domaine d'une maison bourgeoise, une zone de près de trois ha, abritant un parc, un étang et son ruisseau, avec des poules d'eau, des canards, des hérons cendrés et des plantes aquatiques, un réseau de bassins des anciennes cressonnières, un potager pédagogique, et un bois

Photos dans la rubrique "Comptes rendus, photos, textes" puis "Photos"

Plusieurs d'entre nous ont déjeuné au restaurant l'Apérient à proximité

Juin 2018

L'U.R.D.L.A., Centre International de l'Estampe et du Livre à Villeurbanne

Cyrille Noirjean, directeur de l’URDLA, a partagé avec nous sa passion pour « l’estampe » dans ce lieu d’Art contemporain dédié, structure unique en Europe, qui perpétue un savoir-faire traditionnel, initie des artistes aux techniques de l’estampe et accompagne les recherches de ceux qui en ont fait leur moyen d’expression de prédilection

Dans un immense espace ouvert,  une surface d’exposition et sa librairie côtoient des ateliers techniques où s’affairent un imprimeur lithographe et un imprimeur en taille-douce

Des centaines de pierres lithographiques anciennes sont exposées

(U.R.D.L.A. anciennement "Utopie raisonnée pour les droits de la liberté en art")

Juin 2018

Lycée Agricole de Cibeins à Misérieux

Pascal COUVEZ, Directeur du lycée, nous accompagne tout au long de cette visite instructive

Cette école d'agriculture, reconnue en matière d’enseignement agricole pratique et théorique, et qui a fêté en mai 2018 son centenaire, fut fondée au sortir de la première guerre mondiale, à l’initiative de la municipalité de Lyon et en particulier du Maire, Édouard Herriot, qui fut l’instigateur principal du projet

Et le projet était ambitieux : en effet, Édouard Herriot voulait créer un outil permettant de freiner l’exode rural. Il fallait trouver un moyen de fixer la population rurale des environs et contrer l’attrait chimérique que la ville exerçait sur elle (salaires fixes, moindre pénibilité du travail, loisirs abondants, etc.)

Ainsi, l’École d’Agriculture de Lyon dispenserait une formation agricole pratique censée redonner aux jeunes citadins d’origine rurale le goût pour les métiers agricoles (viticulture, élevage, production laitière, agriculture céréalière, agriculture maraîchère…) et l’envie surtout de « retourner à la terre »

Au-delà de son rôle éducatif, la ferme modèle de cette école se voulait résolument moderne. C'était la première ferme électrifiée de la région, avec par exemple des voies de chemin de fer desservant tous les bâtiments.

Elle avait par ailleurs pour mission d'approvisionner en lait les maternités, crèches et hospices de la ville de Lyon. Tout ce qui était consommé à l'école était produit sur place et le surplus, lait ou légumes, prenait la direction de Lyon chaque jour par camion

Aujourd'hui, en sus des formations dispensées aux jeunes et aux adultes, le lycée comprend une exploitation laitière, dont la production est vendue à une fromagerie de Pélussin, une exploitation agricole de blé, orge, colza, maïs, luzerne et prairies, un élevage canin depuis le caniche nain jusqu'au dogue argentin, une animalerie composée de petits mammifères, (lapins, cochons d’inde, rats, souris..) , d'oiseaux (petits exotiques, perruches et quelques poules), de poissons,  de reptiles (lézards, serpents) ainsi que des amphibiens et des  insectes

Activités de Lyon d'Abord en 2018 2ème semestre

Septembre 2018

La métamorphose de la Part-Dieu

La visualisation de la maquette présentant l'existant, les constructions en cours et les projets, nous fait prendre conscience de l'ampleur des 4 années de travaux qui nous attendent

 

maquette générale, maquette entrée gare PD, plan pour essayer de se repérer

(photos Gérard Fugier)

 

 

 

 

 

Nicolas Bruno Jacquet, ancien danseur, passionné d'architecture et d'histoire de l'art, maintenant guide urbain et conférencier à la découverte de LYON, nous entraîne pendant  2 heures dans un dédale des rues, passerelles, escaliers et chantiers en cours, nous détaillant avec précision tous les changements qui se profilent

photo Gérard Fugier

Octobre 2018

Découverte du village médiéval de TERNAND

Les "Amis du Vieux Ternand" nous ont guidés à travers cette charmante cité, fortifiée, perchée et classée "Village du Beaujolais des Pierres Dorées"

Nous avons découvert les vestiges de son Vieux Château, ses fortifications, son donjon, son église des XIIème et XIIIème siècles, ses maisons à fenêtres à meneaux

Déjeuner au restaurant "Les Ceps Verts"

 

 

Compte rendu de visite dans notre rubrique "Comptes rendus, photos, textes" puis "Comptes rendus, textes"

Octobre 2018

Les curiosités du parc de la Tête d'Or

Entrés par le magnifique portail des "Enfants du Rhône", tout en marchant en direction du lac, notre guide nous fait admirer la majestuosité des grands arbres : le Cyprès Chauve, le Ginkgo Biloba, l'Oranger des Osages, les Tulipiers de Virginie, les grands Charmes, les Séquoïas

Le lac avec ses mystères, abrite une vie végétale et animale extrêmement riche ; ancienne lône sauvage, il est à l'origine de plusieurs légendes liées à la création du Parc, notamment celle sur la Tête d'Or

 

Allez admirer les belles photos de notre ami adhérent Gérard Fugier à la rubrique "Comptes rendus, photos, textes" puis "Photos"

copyright salles-cinema.com

 

 

Novembre 2018

Cinéma le Pathé Bellecour

Grâce à Madame Candice Pelletier, Directrice du Pathé, qui nous a présenté son rôle à la tête de cette institution culturelle lyonnaise, nous avons mieux compris le fonctionnement d'un tel complexe, la politique de programmation et de distribution des films

Novembre 2018, Beaujolais Nouveau

Le Mâchon Traditionnel chez Colette

Quel plaisir de retrouver le mâchon dans le bouchon, géré par les deux filles de Colette SIBILIA, Françoise et Marielle !

Après le nectar, blanc ou rouge, accompagnant l'assiette de charcuteries lyonnaises, nous avons dégusté la spécialité de la maison : le poulet au vinaigre accompagné de salades variées.

Puis les fromages et les tartes à la praline ont clôturé ces agapes sans oublier le café de "digestion"

 

 

Novembre 2018

Promenade numismatique dans la Presqu'île de LYON

Monsieur Jean-Pol Donné, Président du Cercle lyonnais de Numismatique, nous a présenté dans sa conférence les nombreuses monnaies frappées à Lyon, dont la première française il y a plus de 500 ans : leurs artistes créateurs, nombreux à partir du XVIIIème siècle, de la génération de la famille Penin, 5 générations de graveur de médailles de 1807 à 2017 à Nicolas Salagnac, meilleur ouvrier français en 2000, les personnalités qu'elles ont honorées, les monuments lyonnais toujours présents ou détruits dont elles maintiennent le souvenir

copyright Les Amis du Musée des Beaux-Arts

Décembre 2018

L'exposition "L'Empereur Claude" au Musée des Beaux-Arts de Lyon

Madame Geneviève GALLIANO, Conservateur en Chef du Patrimoine, nous a fait l'honneur de nous présenter cette exposition

Il y a un peu plus de 2 000 ans, le 1er août 10 av. J.-C., naissait à Lyon Tiberius Claudius Drusus, fils de Drusus l’Aîné et d’Antonia la Jeune. En dépit de son appartenance à l’illustre famille impériale julio-claudienne, Claude n’aurait jamais dû régner sur le vaste empire romain.

Le destin en a voulu autrement car, 51 ans plus tard, il fut proclamé empereur par la garde prétorienne après l’assassinat de Caligula, en 41 de notre ère.

L’exposition avait pour ambition de mettre en lumière la vie et le règne de cet homme au destin singulier. Claude pâtit aujourd’hui encore du portrait peu flatteur transmis par la littérature antique et repris dans l’imaginaire populaire moderne. Décrit comme un être faible, influençable, diminué physiquement et intellectuellement, son image souffre aussi de la "sulfureuse"renommée de ses troisième et quatrième épouses, Messaline et Agrippine, et du destin tragique de son fils Britannicus.

Depuis peu cependant, les chercheurs et les historiens restituent la figure d’un homme cultivé, bon gestionnaire, promoteur de réformes administratives efficaces pour l’empire et soucieux de son peuple.

Sa loi la plus fameuse est sans nul doute celle relative à l’admission des Gaulois au sénat romain, célèbre par le discours qu’il prononça, en 48 à Rome, gravé sur des plaques de bronze, dites Table claudienne.

D’alliances en stratégies politiques jusqu’aux grandes réalisations de son règne, c’est ce nouveau visage de l’empereur Claude que l’exposition nous a présenté à travers plus de 150 oeuvres : statues, bas-reliefs, camées et monnaies, objets ; de la vie quotidienne, peinture d’histoire, etc.

Des extraits de films, des restitutions 3D et des photographies de l’artiste Ferrante Ferranti complètaient le parcours, pour nous faire redécouvrir un homme dont, de manière inattendue, le destin décida qu’il serait un grand empereur romain.